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Comment sortir de la résistance à l'insuline ?

Dernière mise à jour : 31 mars 2021


  1. Quels sont les rôles de l'insuline ?

  2. Comment arrive t-on à une résistance à l'insuline ?

  3. Quels sont les symptômes d'une résistance à l'insuline ?

  4. Quels sont les risques et les effets secondaires d'une résistances à l'insuline ?

  5. Comment réparer les dommages liés à un parcours d'insulinorésistance et sortir de la résistance à l'insuline?



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Comment sortir de la résistance à l'insuline ?


1. Quels sont les rôles de l'insuline ?


  • L'insuline permet l’entrée du glucose dans les cellules afin de maintenir constant le taux de glycémie sanguine.

  • L'insuline est une hormone détoxifiante, le sucre en excès est toxique.

  • Elle stimule la glycogénogenèse et la lipogenèse. En d'autres termes, elle permet la transformation et le stockage de glucose en cas de famine.

  • S'il y a excès d'apport de glucose, il sera alors d'abord stocké dans le foie puis les tissus adipeux (particulièrement le ventre) et dans les muscles.





Nous avons, dans l'organisme une capacité de stockage d'énergie de 1700 calories environ sous forme de glycogène dans le foie et les muscles et de 70 000 calories sous forme de triglycérides dans les tissus adipeux !


À jeun, les taux normaux de glucose dans le sang se situent en dessous de 100mg/dl ce qui, dans le sang équivaut à 1 cuillère à café de sucre (5g) pour 5 litres de sang.. Pour vous donner une idée, un américain consomme en moyenne 31 cuillères à thé de sucre par jour (155g/jour), ce qui revient à 64 kg par an!


Des chiffres dans le monde


Au Canada, entre 1959 et 1967 les Esquimaux ont augmenté leur consommation annuelle de sucre de 11,8 kg à 47,3 kg. En Afrique du Sud, entre 1953 et 1964, les Zoulous ont augmenté leur consommation annuelle de sucre de 3 kg à 27 kg.


En 1700 on comptait 2kg de sucre par an par personne.

En 1800 on comptait 8kg de sucre par an par personne.

En 1900 on comptait 38kg de sucre par an par personne.

En 1933 on comptait 48kg de sucre par an par personne.

En 1970 on comptait 55kg de sucre par an par personne.



Et de nos jours, dans certains pays, la consommation de sucre approche les 90 kg .

La consommation mondiale moyenne de sucre est de 46g par personne et par an.

«Au cours des 300 dernières années, la consommation de sucre dans le monde est passée de moins de 2,3 kg par an et par personne à plus de 46 kg par an et par personne. Et cela est un chiffre moyen calculé en incluant les bébés et les personnes qui, avec sagesse, ne consomment que très peu de sucre. Ce qui veut donc dire qu'un grand nombre de personnes consomment plus de 90 kg de sucre par an..." Docteur Abram Hoffer


Ça calme n'est ce pas ?


Sources :


2. Comment arrive t-on à une résistance à l'insuline ?


L'insuline est une hormone sécrétée (qui est produite et qui se disperse) par le pancréas. Le pancréas est un organe oblong qui se situe sous l'estomac en forme de virgule à l'envers. L'insuline est une hormone donc qui permet le stockage de tous les macro-nutriments, et entre autres les glucides (mais pas seulement ! ).

Le pancréas sécrète également une hormone opposée appelée glucagon et qui, elle, permet le déstockage des nutriments.


Ce qui veut dire que si les niveaux d'insuline sont bas, alors il y a déstockage des nutriments grâce à la sécrétion du glucagon. Dès lors qu'il y a alimentation, il y a production d'insuline. L'insuline permet le stockage des nutriments, elle nourrit les cellules. L'organisme ne peut pas stocker et déstocker en même temps. Soit il stocke (phase anabolique) et met en réserve les nutriments soit il les libère (phase catabolique) pour s'en servir. Tout le monde suit toujours ?


Vous remarquerez néanmoins qu'il n'est pas question de considérer que l'insuline est réservée au sucre !! Les sucres sont les macro-nutriments qui apportent la plus forte production d'insuline, mais les protéines et les graisse la stimulent également. Dans une mesure moindre, mais l'insuline est sécrétée quel que soit le type de nutriments consommé.



Les aliments commencent leur digestion dans la bouche puis arrivent à l'estomac via l’œsophage. Dans l'estomac, l'acide chlorhydrique contribue à la dissolution et à l'extraction des nutriments qui se produira plus loin. En effet le pancréas déverse ses sucs pancréatiques dans le duodénum et ses hormones (insuline et glucagon) directement dans le sang. Le sucre contenu dans ces aliments est réparti. Une partie sera stockée sous forme d'énergie rapide, consommable immédiatement pour le bon fonctionnement direct de l'organisme et des cellules. Il existe également une autre partie, stockée sous forme de glycogène dans le foie qui permet un accès rapide presque immédiat de cette source d'énergie. C'est un stockage temporaire pour être rapidement consommé. Nous avons peu de capacité de stockage de glycogène, environ 1700 calories. Et dès lors que ces stocks sont remplis, le glucose sera stocké sous forme de triglycérides dans les tissus adipeux (sous forme de graisse) !



Alors qu'est ce que l'on appelle résistance à l'insuline ?


Lorsque les cellules sont déjà pleines à craquer de glucose, l'organisme via l'insuline ne peut plus les remplir encore davantage. La cellule résiste donc à l'insuline par saturation ! Elle déborde déjà ! Le glucose ne peut donc plus continuer de rentrer dans la cellule.


Imaginez une rame de métro de Paris aux heures de pointes. On a la rame de métro qui symbolisera la cellule. On a les passagers qui y entrent qui symboliseront le glucose. Et on a les agents face aux portes du métro qui aident à faire rentrer tout ce petit monde qui symboliseront l'insuline. Et bien lorsque la rame de métro (la cellule) est pleine à craquer de parisiens (le glucose), les agents (l'insuline) peut pousser aussi fort qu'ils peuvent les gens (le glucose) à l'intérieur de la rame (la cellule), si elle est saturée, alors il y a une résistance face au travail acharné des agents (l'insuline) !


La cellule saturée ne laisse donc plus entrer de glucose et l'oblige à attendre la prochaine rame. Le glucose attend sagement sur les bancs (dans le foie) afin de pouvoir circuler plus tard.


Mais si les rames sont en permanence saturées par excès de plage d'alimentation ou/ et par excès de glucose dans les bols alimentaires, alors, les parisiens s'entassent dans le tunnel du métro et débordent même partout ailleurs, … Bref voilà les parisiens dans le foie, la sangle abdominale, autour des muscles et plus si affinité !




Est ce que ça vous parle ?



Bien alors là nous avons donc le cas d'une résistance à l'insuline à cause d'un excès de nombre de collations et repas et de jeûne trop court. Ça va être le cas d'une personne, on l'appellera Cécile, qui se lève à 7h et qui mange au réveil, pic d'insuline.


Elle est en retard, elle a oublié son dossier, pic de cortisol.


Puis baisse d'insuline vers 10h, coup de pompe, collation, 2ème pic d'insuline en plus son patron lui a fait une remarque qui a déclenché à nouveau son cortisol.


12h30. C'est l'heure du repas, ça tombait bien, la fatigue pointait le bout de son nez avec la baisse d'insuline. Digestion difficile, un flou émotionnel...Il y a trop de nutriments et d'hormones en circulation.


16H30 on arrive à peine à déstocker légèrement les cellules, baisse d'insuline, pic de glucagon... Coincée dans les bouchons la pression augmente avec le cortisol...Envie de grignoter, Cécile craque ! Pic d'insuline, les cellules sont définitivement pleines à craquer ...


19h30 l'insuline commence juste à baisser très légèrement.


C'est l'heure de manger ! 20H, fin du repas. Cécile se couche à 23H30. 11H plus tard à peine, on remet ça en accumulant un manque de sommeil !


Pauvre pancréas, pauvre surrénales ! Haha ! Ça ne paraît pas grand chose, d'autant que dans l'exemple il n'est pas mentionné volontairement le type d'alimentation choisi. La fréquence des pics hormonaux à elle seule suffit à avoir un impact immense sur la résistance à l'insuline. Si en plus à cela on ajoute une alimentation hyperglycémiante et inflammatoire alors on touche au jackpot.


Ainsi bouclons la boucle en citant 13 leviers importants qui mènent à la résistance à l'insuline.


13 Déclencheurs de l'insuline


  1. Les sucres, tous : dextrose, sucre blanc, sucre brun, rapadura, muscovado, sirop d'agave, miel, toutes les formes de sucres.

  2. Céréales sous toutes leur formes (pain, pâtes, biscuits, cracker, gâteaux, quiche, pizza...)

  3. La fréquence alimentaire. Chaque fois que vous mangez vous avez un pic d'insuline. Plus vous augmentez la fréquence de collation au cours de la journée, plus vous avez de risque de développer de la résistance à l'insuline.

  4. La viande maigre déclenche une plus forte réponse à l'insuline que les parties naturellement grasse des protéine animale, donc vous n'avez probablement pas envie de diriger votre attention vers les premières mais plutôt les protéines complètes que nous prodigue la nature.

  5. L'excès de protéine est également un déclencheur puisqu'il est transformé (en plus difficilement) en glucose également puisque l’organisme ne sait pas stocker les protéines. La quantité recommandée se situe entre 85g et 140g par jour suivant votre corpulence. Plutôt 85g si vous êtes menu(e) et si vous êtes plutôt un grand et fort bonhomme on peut pousser un peu plus.

  6. L'huile de soja et particulièrement le glutamate monosodique que l'on trouve un peu partout !

  7. Les gras trans hydrogénés.

  8. Le cortisol (de façon endogène dû au stress et de façon exogène sous forme médicamenteuse ou de crème etc...)

  9. Les diurétiques. Il existe un large pourcentage de personne ayant des problèmes d'hypertension. Ces personnes prennent très souvent des diurétiques qui ont un fort impact sur la résistance à l'insuline, qui accroît encore le taux d'insuline ce qui augmente encore la l'hypertension ! https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3880098/

  10. Les statines. Ici nous avons exactement le même cercle vicieux qu'avec les diurétiques mais pour le cholestérol.

  11. L'insuline. Et oui.... A nouveau l'histoire du cercle...Regardez cette étude.

  12. Les carences en vitamines et minéraux.tels que potassium, magnésium, sodium, zinc, chrome, l'excès de calcium. Les carences en vitamine B1, vitamine D et vitamine A.


Évidemment la résistance à l'insuline provient d'un taux continuellement haut d'insuline.

Elle mène finalement au diabète. Lorsqu'une personne développe une résistance à l'insuline, il est difficile de la tester car elle peut être subclinique et ne pas apparaître avant 10 ans. Sa glycémie pourrait être normale parce que le corps compense et s'adapte.






3. Quels sont les symptômes d'une résistance à l'insuline ?




L'excès de sucre peut provoquer ce genre de symptômes :


1. Peau qui s'assombrit dans certains endroits comme la nuque, l'intérieur des coude (plus grains de beauté parfois)

2. Fonctions cognitives défaillantes( Mémoire déficiente/ difficultés de concentration).

3. Forte fatigue postprandiale (après repas )

4. Masse graisseuse sur la sangle abdominale.

5. Faim insatiable et crise boulimique.

6. Cicatrisation lente.

7. Mictions nocturne / forte soif régulière

8. Bouche sèche

9. Irritation de la peau ou besoin de gratter.

10. Vision floue

11. Forte pression sanguine

12. Taux de cholestérol élevé.

13. Irritabilité / instabilité des humeurs.

14. Insatisfaction en fin de repas.

15. Endurance faible/ forte fatigue.

16. Cholestérol haut, taux de triglycérides élevé, taux HDL bas et taux LDL haut.

17. Foie gras

18. Syndrome des ovaires polykystiques (PCOS)

19. Kystes

20. Inflammation et douleur associée

21. Apnée du sommeil

22. Métabolisme lent

23. Difficulté d’absorption des nutriments

24. Excitation du système nerveux sympathique

25. Acné

26. Taux de testostérone faible

27. Faible masse musculaire






4. Quels sont les risques et les effets secondaires d'une résistances à l'insuline ?



Une hyperglycémie qui perdure plusieurs années aura un impact progressif sur la microcirculation, et les artères. Évidemment, l'organisme tout entier s'en verra influencé.


  • Les artères : Bien sûr, les risques sont l'hypertension artérielle et l'artérite. Tout peut également basculer dans les cas les plus graves vers une amputation.


  • Les nerfs : La perte de sensibilité voire des douleurs au niveau des jambes, il s'agit de neuropathie.


  • Le cœur : Lorsque les artères coronaires sont touchées, cela entraîne un risque d'angine de poitrine qui mène parfois à l'infarctus du myocarde.


  • Les yeux : la rétines est irriguées par des micros artères qui lorsqu'elles sont atteintes peut entraîner la cécité.


  • Les pieds : Ils sont souvent sujets à des envies irrépressibles de se gratter, la circulation étant mauvaise les risques d'ulcérations et de difficulté de cicatrisation sont fréquents.


  • Les reins : Le diabète constitue une cause fréquente d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) dans le monde.




5. Comment réparer les dommages liés à un parcours d'insulinorésistance et en sortir définitivement?


Dans ce chapitre, nous allons étudier la question qui concerne la capacité de notre organisme de réparer les dommages liés au diabète. Le diabète est la conséquence d'un taux élevé sur le long terme de sucre dans le sang, un fort taux glycémique.


La bonne nouvelle c'est que oui, bien évidemment il est possible d'inverser cette situation. Vous vous souvenez de la loi d'homéostasie ?


« Tout système laissé à lui-même en l'absence de perturbation extérieure revient spontanément au bout d'un certain temps à son état d'équilibre (qui est un état de pleine santé, de joie, et d'abondance), ceci au travers de multiples processus régulateurs. »


Rassurant n'est ce pas de savoir qu'il s'agit d'une loi fondamentale de la nature et prouvée scientifiquement !?


Mais il y a quelques choses que vous devez d'abord comprendre en premier. Nous avons vu les causes plus haut, rentrons dans certains détails qui permettent de répondre à notre question.


Attention, ce qui va suivre va rentrer dans les détails, soyez bien assis !

Nous allons développer ici la notion de glycosylation. A ne pas confondre avec tout autre mot qui s'en rapproche !


La glycosylation est un processus durant lequel la molécule de sucre est liée à la molécule de protéine ou de lipide. Lorsque vous associez le sucre avec de la protéine ou du gras dans un environnement particulier, vous pouvez rendre ces deux derniers nutriments indisponible pour l'organisme car le lien qui se crée entre eux est fixe, permanent et pourrait rendre certains nutriments pathogènes.


glycosylation
glycosylation


Nous avons deux types de cholestérol. Le cholestérol HDL et le LDL.

Le LDL (Low Density Lipoprotein).


« Le cholestérol est associé à des complexes lipides-protéines, appelés lipoprotéines. La partie lipidique sert à la solubilisation du cholestérol, tandis que la partie protéique permet l'entrée et la sortie du complexe au niveau de cellules-cibles. Il existe plusieurs sortes de lipoprotéines transportant le cholestérol.

Du point de vue moléculaire, les triglycérides comprennent une molécule de glycol associée à trois molécules d'acides gras. Les LDL sont synthétisés dans le foie et permettent de transporter les triglycérides [dans le sang] vers les cellules consommatrices de graisses. » selon Futura science



Jusque là tout va bien ? On continue !


Le LDL lui-même n'est pas dangereux. Il est même importants. A moins que l'on l'expose à un excès de sucre ! Dans ces conditions, le processus de glycosylation commence. Les protéines vont se liées au sucre et sous cette forme-là, la combinaison fixe des deux est pathogène. La combinaison devient collante est peut se fixer dans les artères.



Ces protéines collantes, les AGE ou Advanced Glycation Endproducts, pourraient obstruer et bloquer le flux sanguin vers le système nerveux et d'autres parties du corps. C'est la conséquences finale d'une teneur élevée en sucre dans le sang et sa combinaison avec certaines protéines.


Complications liées au diabètes que nous allons évoquer


• Hémoglobine élevée • Neuropathies • Problèmes vasculaires • Problèmes oculaires / cécité • Tissu conjonctif - fasciite plantaire / orteil en marteau • Sténose vaso-nerveuse • Gastroparésie - Système digestif lent / Nerf vague endommagé • Infections - Champignon des ongles des orteils



L'hémoglobine est la protéine qui transporte l'oxygène vers le sang. L’HbA1C est le test qui permet de mesurer la présence de glucose sur les trois à quatre derniers mois dans le sang. Plus il y a de sucre dans le sang, plus elle a tendance à se lier au glucose et se déplacer sous une forme spéciale appelée hémoglobine glyquée.



La neuropathie est la situation durant laquelle les nerfs sont touchés, abîmés. On l'observe dans le profil nerveux dans lesquels les sensations, d'abord au niveau des jambes, des doigts, des orteils sont désagréables, parfois insensibles parfois des picotements, des sensations de brûlure, etc... Ce qui se produit c'est que les AGE obstruent les vaisseaux sanguins et abîment profondément les nerfs.



Cela endommage également le système vasculaire, puis le glucose vient saturer le cristallin de l’œil ce qui entraîne un début de cécité, de cataracte. Le glucose crée des problèmes au niveau des protéines, qui entraîne des troubles de la circulation des vaisseaux qui nourrissent la rétine, qui cause des rétinopathies ou de la DMLA. Le diabète est l'une des causes les plus grandes de cécité, de glaucome et de bien d'autres soucis de vue.


Allons voir maintenant les troubles des tissus conjonctifs. Les protéines combinées deviennent pathogènes. Par exemple, nous avons un tissus conjonctif sous la voute plantaire. La fasciite plantaire ou syndrome de l’épine de Lenoir est la blessure au talon la plus fréquente. Le fascia plantaire est un ligament reliant l’os du talon vers les orteils. Ce fascia lorsqu'il est endommagé par un excès de sucre dans le sang se contracte et devient extrêmement douloureux notamment le matin ou dans des moments prolongés d'inactivités. Il s'en suit de nombreux problèmes différents au niveau de ces fascias et des pieds.



Evidemment la durée prolongée d'une concentration de sucre dans le sang avec un manque de circulation qui s'ajoute, est le terrain idéal pour le développement des bactéries, des infections, les champignons ! C'est pourquoi les diabétiques cumulent les infections !


Le système nerveux tout entier et l'une des cibles prioritaires lorsqu'il y a un excès glycémique. Nous faisons alors face à des perturbations au niveau cérébral, rénal, cardiaque, oculaire, ...


Nous l'avons vu à maintes reprises maintenant, les système nerveux est très fortement endommagé chez les personnes diabétiques. Le système digestif est entouré d'un réseau nerveux complexe qui permet le péristaltisme (la progression du contenu des intestins). Lorsqu'il atteint les nerfs à ce niveau là, il se produit alors le principe de la gastroparesie, le système digestif devient lent.


Bien alors maintenant que nous avons évoqué tous ces aspects, il est temps de donner des solutions !


Ok, nous disions plus haut que les cellules débordent donc de propositions de glucose etc...Right ?


Afin d'inverser la tendance, il faut prendre le problème dans le sens opposé de ce qui a causé cette résistance. Maintenant que l'on a compris ce qui déclenchait les pics d'insuline, voyons ce qui tend plutôt à aller jusqu'à sécréter le glucagon qui permet au contraire de l'insuline, de déstocker les nutriments dont le glucose des réserves glycogéniques du foie en premier lieu, puis du ventre et des muscles !



Les solutions naturelles et scientifiquement prouvées:


  1. Le jeûne évidemment au minimum 16/8 ! Vous trouverez de nombreux renseignements ici dans l'article « Tout sur le jeûne sec...ou presque » et également dans « jeûne sec comment et pourquoi ». Evidemment commencer en jeûne hydrique est fortement recommandé pour les non-initiés !

  2. Les exercices aérobiques et les exercices contre résistance. Mettez vous à l'épreuve sur des temps courts mais de façon intense. Pourquoi pas du HIIT !

  3. Diminuez l'inflammation. Il y a 6 facteurs principaux qui provoquent une inflammation ou qui sont liés à l'inflammation. (1. Allergies alimentaires (testez vous très simplement sur ce lien)2. Hormones 3. Vésicule biliaire 4. Blessures anciennes 5. Manque de K2 et D3 6. Le ratio oméga 3/6).

  4. Réduire les glucides, passez en alimentation dense nutritionnellement, consommez du foie de bœuf, des abats, et tous les autres aliments qui figureront dans cet article qui traite de la cétose ! Vous trouverez aussi des sources d'inspirations dans le billet sur les déjeuners anti-inflammatoire ici. Et puis soyez libre de lire les autres idées de recettes du blog !

  5. Améliorer votre sommeil ! Le sommeil est une clé PRIMORDIALE. Soyez intransigeante à ce sujet ! Allez lire à quel point le sommeil est naturellement indispensable dans « Les 7 Clefs Pour Dormir Sans Se Faire Endormir ! »

  6. Détendez-vous, faites baisser le taux de cortisol !!

  7. Consommez plus de légumes ! Vous trouverez les plus adaptés dans l'article qui traite de la cétose !

  8. Consommez plus d'aliments nutritionnellement denses ! Et pour cela rien de tel que cet article « 5 recettes nourrissantes » qui donne une liste de ces 30 aliments !

  9. Augmenter sa consommation de potassium.


Vous êtes encore là? Wooow !! Je vous félicite, ça prouve votre volonté à faire l'expérience de votre plein potentiel à travers la meilleure santé que vous ayez jamais eu !!


Si vous souhaitez un suivi personnalisé, n'hésitez pas à me contacter !





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