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Qu'est ce que la santé

Qu'est-ce que la santé ?

Tout individu, selon la définition de la santé produite par l’O.M.S., doit pouvoir accéder à « un état complet de bien-être physique, mental et social » et la santé ne consiste « pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».  La santé est un état (alors que la maladie est une réaction).

Selon la NATUROPATHIE, la santé est plus qu’un patrimoine, mais un équilibre dynamique exprimant la libre circulation de la vie sur tous les plans de l’être (physique, énergétique, psychique, social et environnemental) et un état d’harmonie se traduisant par une réelle sensation de bien-être tant physiologique que psychologique. 

Cet état suppose un « capital santé » correctement géré qui permette d’optimiser les capacités d’homéostasie, de défense et d’auto-régénération permanente de l’organisme.

Le « bilan vital » pratiqué par les Praticiens de Santé - Naturopathes (P.S.N.) n’a rien à voir avec le diagnostic de la maladie, ni avec les « bilans de santé » médicaux (examens paracliniques ou check up) qui caractérisent en fait un  état ou un degré de pathogénicité et qui n’évaluent en rien la vitalité et la capacité réactionnelle d’autoguérison, véritable reflet global du « capital santé » d’un individu.

Ce bilan vital n’est enseigné ni pratiqué dans aucune autre discipline que la naturopathie.

La conception naturopathique énonce 5 lois qui unissent la santé et la vie :

  • La santé est la condition normale et naturelle de tous les êtres vivants, car cette capacité est inhérente à la vie.

  • La nature tend spontanément vers une harmonie et refuse tout déséquilibre.

  • La propriété fondamentale de la vie est l’auto-préservation : toute perturbation fonctionnelle tend naturellement à retourner vers son état d’origine en usant d’un procédé vital d’auto-défense, dénommé maladie (ou pathologie), laquelle est un processus de purification de l’organisme tout entier et une tentative de retour spontané à la santé.

  • C’est la même énergie vitale qui préside à la pérennité du passé (phénomène de l’hérédité), à l’affirmation du présent (croissance, auto-défense, auto-guérison et apoptose), et à la survie dans l’avenir (processus d’adaptation).

  • Etre en bonne santé, c’est obéir aux lois de la Nature et de la Vie, enfreindre ces lois, c’est devenir malade ; guérir, c’est éliminer les causes de la maladie.

On peut lire notamment dans le Rapport du Conseil Economique et Social, une définition :

« L’éducation pour la santé est l’un des moyens de la prévention dont elle revêt le double aspect, individuel, en améliorant la qualité de vie de chacun, et collectif, en étant susceptible de limiter à terme le besoin de soins».


Une orientation :

« L’éducation pour la santé devrait constituer un facteur favorable à un ralentissement de la progression des dépenses de santé. »


Une perspective non négligeable en termes de budget national :

« L’éducation pour la santé devrait constituer un facteur favorable à un ralentissement de la progression des dépenses de santé.»

Une réflexion vers la responsabilisation des individus et de leur autogestion en matière de santé, - concept soutenu et mis en œuvre par les naturopathes - :

Il est « possible de supposer que les progrès obtenus (évolution de la civilisation industrielle, de médecine et de ses spécialistes) (…) aient eu tendance à opérer dans l’esprit des individus une confusion entre le droit aux soins et le droit à la santé. Ainsi auraient-ils tout naturellement tendance à s’en remettre aux spécialistes pour ce qui est de leur propre santé. C’est à l’encontre de ceci que se dresse la stratégie de l’éducation pour la santé. Celle-ci cherche à rétablir l’individu en tant que patient actif plutôt que passif, en cas de maladie, et en lui donnant les moyens d’exercer sa responsabilité dans les choix qu’il est amené à faire en matière de styles de vie, tout au long de son existence : thème de l’autogestion de la santé.»

Un questionnement pour lequel nos structures d’enseignement apportent une réponse pertinente mais pourtant ignorée ou négligée depuis plus de 30 ans :

« Pour les médecins (… et professions de santé) les difficultés rencontrées sont souvent didactiques : quelle formation suivre et poursuivre pour être un meilleur éducateur ?»

« Le médecin doit comprendre qu’il sera d’autant plus efficace qu’il travaillera avec une équipe de professionnels divers appartenant ou non au personnel de santé, et c’est grâce à ce travail d’équipe qu’il deviendra possible d’aboutir à une véritable promotion de la santé. »

De même, on peut lire dans La Charte d’Ottawa pour la Promotion de la Santé
 

Organisation mondiale de la santé, dès 1986 :

« La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie. Il s'agit d'un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques. Ainsi donc, la promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire : elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien-être. »

C’est dans le contexte des rapports sur la santé en France publiés depuis 1984 par le Haut Comité de la Santé Publique et les recommandations des Conférences nationales et régionales de santé (Etats Généraux de la Santé) que Bernard Kouchner a mis en place ce plan national d’éducation pour la santé.

On peut y lire que si la « prévention secondaire » est liée essentiellement à la détection précoce des maladies et que si la « prévention tertiaire » a pour but d’éviter les récidives et d’aider les malades ou handicapés à mieux vivre de leurs possibilités, la « prévention primaire » se situe en amont des problèmes de santé, et vise à éviter leur apparition.

S’y confirme également que « l’éducation pour la santé a pour but que chaque citoyen acquière, tout au long de sa vie, les compétences et les moyens lui permettant de promouvoir sa santé et sa qualité de vie ainsi que celle de la collectivité ».

 

(Ces textes sont extraits du Livre Blanc de la Naturopathie, éditions Yves Michel)

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