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Techniques naturopathie

Les Techniques

La naturopathie repose sur 3 techniques majeures et 7 complémentaires. Ces techniques ont toutes pour objet de soutenir le vis medicatrix naturae, en d’autres termes la nature guérisseuse, l’un des principes fondamentaux d’Hippocrate.

1. L’alimentation : « nous sommes ce que nous mangeons » est devenu proverbial. Sachant que nos cellules se renouvellent constamment, plus ou moins vite selon les parties du corps, et que les matériaux physiques nécessaires se trouvent dans notre alimentation, il est devenu archaïque de ne penser qu’en termes de calories, ou encore de lipides/protides/glucides, ou même de vitamines/minéraux/oligo-éléments… Est-il possible de se transformer avec l’alimentation ? Littéralement, c’est ce que nous faisons tous les jours ! Nous sommes en constante mutation, notamment sous l’influence de notre alimentation ! 
Un peu plus finement, les qualités organoleptiques (goût, saveur, parfum…), notre affectif lié à tel ou tel aliment, à telle ou telle cuisson, le plaisir ressenti, et même nos croyances entrent en jeu puissamment dans le rôle de l’alimentation sur nous.
L’alimentation est une clé fondamentale pour changer son corps, son affect, son énergie, ses émotions, ses sensations, et même son état d’esprit et ses capacités, comme les médecines indiennes, chinoises, et bien d’autres systèmes encore l’avaient judicieusement constaté. Par ailleurs, un très grand nombre de maladies contemporaines sont particulièrement intriquées avec l’alimentation. Les travaux des Dr Kousmine, Dr Seignalet, Dr Servan-Schreiber…, pour ne citer que les plus connus, ont clairement démontrer les liens entre des pathologies comme le cancer, des pathologies auto-immunes, cardio-vasculaires, inflammatoires, etc., et les types d’alimentation. Différentes études ont aussi apporter la preuve scientifique de véritables mutations génétiques au cours de notre vie directement corrélées à l’alimentation. L’épigénétique, nouvelle science qui étudie l’activation et la désactivation de gènes sous l’effet de notre environnement, de notre alimentation, de notre comportement, etc., de même que la mutation de certains gènes, n’en est qu’à ses prémices.

2. L’activité physique : si « un esprit sain dans un corps sain » ne touche pas que l’activité physique, elle y a une part prépondérante. On peut parler d’une vraie réciprocité entre le corps et l’esprit. 
Nous ne sommes pas des végétaux. Le mouvement est absolument nécessaire pour les animaux comme les humains. Mieux : le bien-être physique et le bien-être psychique ne peuvent être obtenus sans activité physique. De même les capacités physiques et psychiques y sont corrélées. L’oxygénation ne peut se faire correctement qu’avec une activité physique suffisante. De même la nutrition cellulaire, qui suppose que le coeur (qui est un muscle !) fonctionne harmonieusement et puissamment, qui exige aussi que la lymphe soit drainée au sein même des cellules, tout autour d’elles et dans le réseau lymphatique. Ou encore la sécrétion d’hormones (par exemple, une personne sportive peut sécrétée jusqu’à 5 fois plus de sérotonine, souvent qualifiée d’hormone du bien-être, qu’une personne sédentaire. La sérotonine est d’ailleurs fabriquée à 80% dans notre intestin, donc aussi directement corrélée à l’état de cet organe qui dépend en grande partie de notre alimentation. La mélatonine, hormone dite du sommeil, se fabrique à partir de cette même sérotonine. Et que dire des endorphines qui sont aussi euphorisantes qu’antalgiques ? etc.). Le calme psychiqueest étroitement lié à la fréquence respiratoire, qui dépend elle-même de la quantité de sang et de la fréquence cardiaque. En d’autres termes, si vous voulez être calme, il ne sert à rien de méditer tant que vous ne faites pas d’activité qui muscle le cœur.

3. L’équilibre psychique : au-delà des besoins primaires que sont l’alimentation, un toit où s’abriter, de quoi se vêtir… L’équilibre psychique se résume dans l’esprit des gens à l’équilibre travail / repos / loisirs. Et encore, combien de gens respectent cet équilibre ? Combien dorment suffisamment ? Cet équilibre est nécessaire, toutefois insuffisant. Dès qu’on l’évoque, une part de nous-même s’insurge : tout, dans la vie, n’est pas affaire de quantité. Que dire de la qualité ? Encore plus importante peut-être. Voici donc le trinôme qui gouverne profondément l’équilibre psychique : « fais ce que tu aimes, avec ceux que tu aimes, où tu aimes être ». Il s’agit là de l’aventure de toute une vie. Une histoire sans fin, clin d’oeil à Michael Ende. Car la nature exige de nous d’évoluer continuellement, en conscience. Ce que nous aimons, donc dont nous avons besoin, une fois atteint et dépassé, nous offre un nouveau point de vue, donc un nouvel horizon. Vous aboutirez à votre destination ; et ce sera votre nouveau point de départ. Même lorsqu’un bien-être est atteint, tout se transforme. Cette nécessité n’est pas un hasard, elle est une destination sans cesse renouvelée, s’écartant de la formule du biologiste Jacques Monod. La vie et la nature nous poussent constamment à une expansion qui est leur propre mode de développement. Elles exigent que nous les servions au mieux de nos capacités, celles-ci évoluant continuellement, au fil de notre apprentissage, des expériences, des événements et des défis renouvelés que la vie nous soumet. Nous sommes à l’image de petites cellules au service d’un organisme vital, mais des cellules dont les capacités et les fonctions vont être développées, réclamées par l’organisme, exigeant que nous le servions toujours mieux. Pour cette raison, l’organisme va nous en donner les moyens.
La voie professionnelle doit donc servir nos besoins, ceux d’une nature sous-jacente, et servir qui nous sommes intimement. Votre profession doit apporter largement plus de bonheur que de frustration, sinon il faut s’attendre à quelques représailles de votre corps et de votre esprit. Ceux qu’on aime aujourd’hui, là aussi pour des raisons d’évolution et d’un besoin général, peuvent ils changer au cours d’une vie. Quant au cadre de vie, il est notre univers au même titre que l’était le ventre de notre mère lorsque nous vivions au sein de la matrice maternelle ; il doit être protecteur, nourricier, régénérant et permettre notre évolution.

Si la personne renoue avec ses sources d’épanouissement, si elle cesse de se battre contre ses attentes profondes, non seulement les racines de pathologies disparaissent bien souvent radicalement, mais aussi c’est autant d’énergie libérée qui va pouvoir se concentrer, converger et se focaliser sur vos autres contradictions et autres pathologies.

Le naturopathe utilisera plusieurs outils complémentaires pour permettre au consultant d’évoluer sur ces questions, trouver sa voie. Il utilise aussi bien l’échange verbal, que différentes techniques de relaxation, des élixirs de fleurs aux propriétés émotionnelles, des techniques énergétiques ou respiratoires, massages bien-être, réflexologie, l’utilisation de l’eau, du soleil, de la montagne, des ions négatifs, certaines activités physiques, etc. Il peut être amené à vous diriger vers un praticien de santé spécialisé dans la discipline qu’il estimera la plus appropriée pour progresser rapidement : psychologie, hypnose, programmation neuro-linguistique, EFT, TIPI, EMDR, et pourquoi pas des approches en lien avec votre culture religieuse ou traditionnelle, le naturopathe ne jugeant pas de vos croyances profondes mais uniquement de votre santé.

J’utilise des dérivés de ces techniques dans une approche personnelle pour mes consultations et particulièrement une technique issue de la NEUROSCIENCE. Vous trouverez des informations détaillées en cliquant sur l'onglet "articles" en haut à droite de cette page.

 

4. L’hydrologie : l’utilisation de l’eau, au-delà de la simple boisson ou le fait de se laver, remonte aux temps les plus reculés. Qu’elle soit froide, chaude ou tiède, sur telle ou telle partie du corps, riche en tel ou tel minéral, en cure Thalasso ou cure thermale, en synergie avec le soleil ou une activité physique, avec argile, sels ou plantes, eau lente ou vive et à structure moléculaire trimère, ses possibilités et ses effets sont multiples. Sa formidable simplicité nous auraient presque fait oublier sa force originelle.

 

5. Les techniques manuelles : le massage bien-être, les onctions aromatiques, la relaxation coréenne ou encore des techniques de toucher peuvent être utilisés par la naturopathe à son cabinet, ou le consultant peut être rediriger vers un spécialiste sur le conseil de son naturopathe.

 

6. Les techniques réflexes : elles utilisent le tissu nerveux, c’est-à-dire les neurones qui habitent non seulement dans notre cerveau mais qui parcourent aussi notre colonne vertébral, nos tissus, jusqu’à nos organes. La peau est le seul organe externe de notre corps. Par son biais, en pratiquant notamment la réflexologie plantaire, auriculaire (l’oreille), nasale (la muqueuse interne des cavités nasales), ou encore les points de pression de Georgia Knap, des tensions peuvent être libérées, des énergies peuvent être redistribuées dans le corps et l’esprit.

 

7. Les techniques respiratoires : si la respiration nous semble en pilotage automatique, nous pouvons intervenir consciemment dessus pour obtenir de nombreux effets bienfaiteurs. Non seulement elle est corrélée avec le nombre de globules rouges, donc la quantité de sang dans notre organisme, mais aussi avec le rythme cardiaque. Tout comme l’anxiété et le calme, l’oxygénation cellulaire, organique, cérébrale, ainsi que la concentration et l’attention… Les techniques utilisées sont la plupart du temps empruntées à l’Ayurveda, médecine traditionnelle indienne, qui l’a étudiée des millénaires durant. La respiration holotropique, en amont des hypothèses trans-personnelles développée par le psychiatre Stanislas Grof, vise quant à elle un rééquilibrage dans l’action des différentes strates du cerveau. Notre cortex a une propension désagréable à vouloir imposer son point de vue au cerveau limbique comme à l’archaïque, au détriment de nos véritables besoins affectifs et physiologiques. Par cette technique, induisant un état modifié de conscience et un lâcher-prise, la reconnexion avec la subconscient est grandement facilitée, et le rapport de force entre le mental et nos besoins profonds tend à se rééquilibrer.

 

8. La phytologie : l’utilisation des racines, des feuilles, des fleurs, des écorces, des radicelles, des essences, remontent à la nuit des temps. Le naturopathe les utilise non pour gommer un symptôme, mais pour rétablir l’équilibre de l’individu dans sa globalité. Les huiles essentielles, les élixirs, les décoctions, tisanes, les substrats, etc., sont utilisés à cet effet.

9. Les techniques énergétiques : je vous renvoie à la page « vitalisme et énergétique » qui développe se point crucial.

10. Les techniques de rayonnement : chacun sait que la lumière et la chaleur procurées par le soleil sont indispensables à l’éclosion de la vie dans l’univers. Un peu plus finement, le niveau d’ensoleillement et de luminosité a-t-il un rôle sur la santé psychique et physique ? 


De plus, on oublie que la lumière se réverbère sur les objets, nous offrant une infinité de couleurs lumineuses. Ces couleurs impactent-elles notre santé physique et psychique ? Notre perception du monde en est dépendante. Notre bien-être, notre niveau d’énergie, notre vitalité, notre gaieté aussi. Cela vaut pour tout ce que vous voyez, votre lieu de vie, votre lieu de travail, votre habillement, votre destination de vacances aussi. Des techniques peuvent aussi être utilisées au quotidien. La chromothérapie (utilisation de lumières colorées), le Fengshui de l’habitat et du lieu de travail, et encore d’autres approches sont aussi puissantes que soumises à des actions simples.

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