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La vitamine D, pilier du système immunitaire!

Dernière mise à jour : 22 sept. 2021

Vitamine D (Calciférol)



Nom de la Vitamine :


La vitamine D ou encore calciférol, ergocalciférol(D2), cholécalciférol(D3) , calcifédiol, dihydroxycholécalciférol, vitamine soleil, vitamine antirachitique… est une vitamine liposoluble, alimentaire ou endogène. On distingue la vitamine D2 d’origine végétale (ergocalciférol) et la vitamine D3 d’origine animale (cholécalciférol).


Les Principales Sources Naturelles :


La vitamine D est principalement synthétisée par la peau grâce aux rayons du soleil (UVB). L'aliment qui apporte un taux de Cholécalciférol le plus important est de loin l’huile de foie de morue! D'une richesse extraordinaire!

Viennent ensuite en bonne concentration le saumon, la truite, le hareng de l’atlantique, l’œuf, le foie de veau, la sardine, les rognons, les maquereaux, ainsi qu'à un moindre niveau les champignons avec de l'ergocalciférol…





Les Principales Fonctions dans l’Organisme :


Il n’y a pas de rôle direct sur la reminéralisation, mais agit plutôt par le maintien de l’homéostasie du calcium et du phosphore, nécessaire à la minéralisation osseuse. Il a aussi un rôle dans les fonctions neuromusculaires, immunitaires, sur le système nerveux et la différenciation cellulaire.


Globalement hypercalcémiant, le calcitriol agit au niveau des principaux organes impliqués dans ce métabolisme :


Intestin : Il augmente l’absorption intestinale du calcium et du phosphore grâce à l’ouverture des canaux calciques membranaires.


Os : à faible dose, il facilite la minéralisation de l’os et du cartilage de croissance, indirectement par augmentation de la calcémie. A dose plus élevée, il entraîne une résorption osseuse par stimulation des ostéoclastes.


Rein : il augmente la réabsorption tubulaire du phosphore ainsi que celle du calcium mais dans des proportions plus faibles. L’insuffisance rénale, le syndrome néphrotique et les tubulopathies peuvent entraîner des lésions osseuses.


De nombreux travaux expérimentaux montrent qu’elle intervient dans la physiologie de multiples cellules du système immunitaire: les macrophages, les cellules dendritiques et les lymphocytes T et B. Elle renforce les défenses contre le bacille tuberculeux, d’ailleurs il existe une relation inverse entre son taux et le risque de développer une tuberculose et chez des sujets infectés, une supplémentation avec de fortes doses accélère la disparition du bacille dans les crachats.


En dehors des effets sur les reins, l’intestin, et le squelette, la vitamine D stimule la différenciation des myoblastes. En effet, lors de carence, on peut observer une faiblesse musculaire voire même des myasthénies.






Les Signes Reliés à la Carence :


Les carences en vitamine D entraînent :


Le rachitisme chez l’enfant, caractérisé par des déformations osseuses avec retard de l’ossification, des troubles de la marche (faiblesse musculaire) et des tétanies.


L’ostéomalacie, chez l’adulte, dont les symptômes sont des douleurs osseuses (transparence et fissures osseuses visible à la radio) et des douleurs musculaires (myopathie proximale prédominante aux membres inférieurs) car l'organisme est privé d'une vitamine qui favorise le renouvellement des fibres musculaires.


Calcémie normale ou basse, phosphorémie abaissée, augmentation des phosphatases alcalines osseuses sanguines. La parathormone circulante tend à maintenir une calcémie normale au prix d’une déminéralisation osseuse.


Une fatigue inhabituelle.


Des vertiges.


Des signes de sécheresse cutanée.


Des signes de déprime car la sérotonine est moins bien régulée.


Une prise de poids. S'il y a carence, l'organisme régule moins bien l'insuline et la personne a tendance à avoir envie de plus de sucre et à grossir. Nous le verrons plus tard accompagné d'études scientifiques.


Des fourmillements peuvent apparaître "certainement à cause du manque de vitamine D et de son action sur les muscles". Cependant, l'experte ajoute que ces fourmillements peuvent également être dus à un manque de potassium ou de magnésium.



Les Protagonistes qui Favorisent son Utilisation :


Pour favoriser une bonne absorption et une bonne synthèse de la vitamine D, la vitamine A, le calcium, le phosphore, les acides gras insaturés (oméga3) et le magnésium doivent être en de bonnes proportions.


Le bon fonctionnement du foie, des reins et des intestins sont autant de facteurs nécessaires à la bonne utilisation et absorption du calciférol.



Les Facteurs qui s’y Opposent :


L’alcool, les anticonvulsivants, les glucocorticostéroïdes, une alimentation excessive en produits laitiers, les médicaments contre le SIDA, les antifongiques, les antibiotiques, les anticholestérolémiants….


Les Quantités Journalières Recommandées : On recommande officiellement environ 400 UI (soit 10µg) par jour. En revanche, la quantité idéale est nettement supérieure nous y reviendrons plus tard.




Voici les grandes lignes mais nous allons nous pencher plus longuement sur certaines études scientifiques.


La vitamine D et les infections des voies respiratoires


En cette période où le monde tourne autour du coronavirus, il est temps de chercher les causes les plus recensées dans le milieu scientifique des personnes atteintes.


D'après une méta-analyse (qui est le plus haut degrés de preuves scientifiques) menée afin d'évaluer l'effet global de la supplémentation en vitamine D sur le risque d'infection aiguë des voies respiratoires et d'identifier les facteurs modifiant cet effet, la conclusion était très claire.


Il s'agit d'un ensembles d'essais randomisés, réalisés en double aveugle, contrôlés par placebo de supplémentation en vitamine D 3 ou vitamine D 2. N'importe quelles durées étaient éligibles pour l'inclusion s'ils avaient été approuvés par un comité d'éthique de la recherche, et si les données sur l'incidence des infections aiguës des voies respiratoires étaient collectées de manière prospective, et prédéfinies comme critère d'évaluation de l'efficacité.


Au total 11 321 participants, âgés de 0 à 95 ans.


Voici la conclusion de cet essai clinique randomisé.


La supplémentation en vitamine D était sûre et protégeait globalement contre les infections aiguës des voies respiratoires. Les patients qui étaient très carencés en vitamine D et ceux qui ne recevaient pas de bolus ont connu le plus de bénéfices.

Plutôt intéressant n'est ce pas ?


Une autre recherche systématique a été effectuée dans PubMed, Scopus, Embase et Web of Science jusqu'au 18 décembre 2020. Des études axées sur le rôle de la vitamine D chez les patients confirmés atteints de COVID-19 ont été incluses dans la revue systématique.


Vingt-trois études contenant 11 901 participants ont été intégrées à la méta-analyse. La méta-analyse a indiqué que 41 % des patients COVID-19 souffraient d'une carence en vitamine D et que chez 42 % des patients, les niveaux de vitamine D étaient insuffisants.


Cette étude a révélé que la plupart des patients COVID-19 souffraient d'une carence/insuffisance en vitamine D. En outre, il y a environ 3,3 fois plus de chances d'être infecté par le SRAS-CoV-2 chez les personnes carencées en vitamine D et environ 5 fois plus de probabilité de développer la maladie grave chez les patients carencés en vitamine D. La carence en vitamine D n'a montré aucune association significative avec les taux de mortalité dans cette population.


Voilà une belle démonstration de l'importance de la vitamine D concernant le système immunitaire!


Voyons un autre axe intéressant également...



La vitamine D, la résistance à l'insuline et le diabète de type 2.


Selon une revue systématique et une méta-analyse publiées par PubMed, EMBASE, Cochrane Library et ClinicalTrials.gov, il a été démontré que la supplémentation en vitamine D augmentait la 25(OH)D sérique et réduisait efficacement la résistance à l'insuline. Cet effet était particulièrement important lorsque la vitamine D était administrée à fortes doses et pendant une courte période, et aux patients non obèses, du Moyen-Orient, déficients en vitamine D ou avec un contrôle glycémique optimal au départ.


Wow ! Ce qui veut dire en deux mots, qu'avant toute chose, il serait intéressant pour les personnes souffrant de diabète, et celles dont le taux de sucre sanguin est trop élevé, de consommer des aliments riches en en Vitamine D et de se supplémenter au départ afin de palier aux carences !



Extraordinaire ! N'est ce pas?


Mais toutes les Vitamines D ne se valent pas !


Les différentes Vitamines D et leur biodisponibilité.



Comme nous l'avons évoqué en début d'article, on distingue la vitamine D2 d’origine végétale (ergocalciférol) et la vitamine D3 d’origine animale (cholécalciférol).


Décortiquons ensemble une étude dont l'objectif était de rapporter une revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés (ECR) qui ont directement comparé les effets de la vitamine D2 et de la vitamine D3 sur les concentrations sériques de 25(OH)D chez l'homme.


Cette méta-analyse indique que la vitamine D3 est plus efficace pour augmenter les concentrations sériques de 25(OH)D que ne l'est la vitamine D2, et donc la vitamine D3 (la vitamine provenant de la consommation d'origine animale) pourrait potentiellement devenir le choix préféré pour la supplémentation.



Nous savons donc maintenant que la vitamine D intervient dans de multiples processus chimiques au sein du corps humain. Nous savons également choisir la vitamine la plus biodisponible, la plus assimilable.


Mais qu'en est il de la dose recommandée ?



L’OMS recommande une quantité de vitamine D de 10 µg/jour (400 UI) pour les bébés et 15 µg/jour pour les adultes.

L’Académie de Médecine Française a estimé que cette quantité était trop basse et a récemment conseillé de la multiplier par deux, soit 30 µg/jour (1200 UI).


"Si l'on considère que la valeur seuil est de 30 nanogrammes de 25 OHD (substance active dérivée de la vitamine D, NDLR) par millilitre de sérum sanguin, et non de 20 ng/ml, la proportion de personnes déficitaires passe à 70 %" indique le Pr Bernard Salle lors de la présentation à la presse du rapport.


Pour les personnes carencées, une étude à démontré que 50 000 UI par mois et 150 000 UI par trimestre de vitamine D3 corrigent de manière sûre et efficace la carence en vitamine D chez les adolescents.


Nota : Le foie de morue, et notamment son huile est une source puissante de vitamine D3 (54.3 µg pour 100 g soit 10 000 UI). Vous pouvez en consommer directement en conserve, ce qui permet d'obtenir tous les bienfaits du foie de morue (sa richesse en vitamine A et tous le groupe des vitamine B ainsi que les oméga 3) ou en gélule !


Voilà pour ce qui est de la vitamine D ! N'hésitez pas à écrire un commentaire et à partager l'article si vous l'avez trouvé intéressant, il pourrait être utile à d'autres !!






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