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Comment sortir de l'épuisement et renforcer ses capacités d'adaptation ?

Dernière mise à jour : 14 avr. 2021

Il ne s'agit pas de parler d'une "maladie" en particulier mais de l'origine de chacune d'entre elles. Chaque symptôme qui nous empêche de vivre de façon optimal et de pouvoir mobiliser tout notre potentiel provient de la même source !


Aujourd'hui nous allons explorer le fonctionnement de notre organisme !


I. Pourquoi "tombe-t-on malade" ?

II. Que se passe t-il dans notre organisme lorsque nous en sommes là ?

III. Comment revenir à un état de santé global normal ?




I. Pourquoi "tombe-t-on malade" ?


La question qui se pose aujourd'hui facilement c'est : « Qu'est ce que je peux prendre pour [ telle ou telle maladie] ? " Ce n'est pas la bonne question pour pouvoir vraiment cesser de souffrir ou d'être ralenti . La question est « qu'ai je vécu pour en arriver là ?». Il est important de comprendre que ce phénomène de « maladie » survient lors de notre épuisement. Le stress est aujourd'hui le plus grand facteur de l 'épuisement globale. Qui peut sincèrement se vanter d'avoir la vie parfaitement parfaite ? Sans l'ombre d'un stress ? Mouai... Pas grand monde hein !?

Il existe de nombreuses formes de stress. Il peut être mental, physique, émotionnel et souvent un peu des trois en même temps avec une prédominance éventuellement prédéterminée par notre capital de départ. En effet, nous ne sommes pas égaux dès la conception de notre être. Le fœtus se développe dans un environnement qui lui est propre, avec une histoire familial et un contexte environnemental propre, avec un capital minéral propre, un capital graisseux individuel, un développement endocrinien, nerveux et immunitaire unique. Donc il y a notre capital, et ce que l'on en fait ! Le capital peut évidemment bénéficier d'amélioration et/ou de détérioration, tout dépend de ce vers quoi on tend ! Ce qui est plutôt rassurant en soi ! Dès lors que l'on décide d'être responsable de notre état général, on peut alors renforcer nos faiblesses !

Et de toute façon, tant que l'on a pas encore trouver la bonne voie d'amélioration, notre organisme fait en sorte, avec ses moyens, d'éliminer les toxines endogènes (sécrétées lors du fonctionnement normal des cellules) et exogènes (arrivées de l'extérieur au travers des pesticides, des graisses trans, des produits chimiques, du stress etc...). Tout cela se fait grâce à nos capacités adaptatives et à notre consentement profond à guérir et lâcher (mais nous y reviendrons ! ).

Lorsque nos capacité adaptatives sont correctes, nous avons de bonnes réponses immunitaires et les toxines « intruses » sont éliminées, le virus passe et est éliminé tranquillement. Lorsque notre système nerveux est efficace, les messages nerveux sont envoyés et réceptionnés de manière optimale, on accède à des pensées claires et fluides, une mémoire accessible... Lorsque notre système endocrinien fonctionne bien, les hormones sont justement sécrétées, les situations de stress sont mieux traitées, la digestion est correcte, les menstruations sont normales...


Dans le cas où l'un de ses trois systèmes au moins a dépassé ses capacités adaptatives, les symptômes de « maladie » surviennent ! Ça paraît logique n'est ce pas ?! Le stress quel qu'il soit n'est pas mauvais en soit, il invite au changement ! L'organisme vous invite à réaliser qu'il à actuellement des besoins non satisfait. Il est donc important de se demander alors d'abord quelque chose de fondamental. Quel besoin humain fondamental n'est pas satisfait en moi ? Connaissez-vous la pyramide de Maslow ?




Puis quels sont les facteurs naturels de santé à améliorer parmi cette liste ?

* l’air

* l’eau

* l’alimentation saine

* la lumière

* l’activité physique

* la récupération (repos - sommeil)

* la pensée saine

* l'environnement social

* l’environnement physique

* l’environnement électromagnétique.


Améliorer l'un revient à améliorer la qualité de l'ensemble des autres, ce qui est merveilleux dans la vie ! Dès lors que nous modifions réellement notre mode de vie de façon adaptée à nos capacités adaptatives, en frôlant ensuite parfois nos limites adaptatives sur du court terme et en respectant nos besoin de repos, les organes commencent à se libérer des toxines, à se reconstruire peu à peu et ainsi nous nous dirigeons vers une santé meilleure. Le but n'étant pas de se confiner à un mode de vie sans « stress » et d'améliorer nos capacités d'adaptation pour pouvoir répondre à des moments ponctuels qui sont en dehors de ce nouveau mode de vie proche de l'idéal sans en souffrir ! Il n'est donc pas question de se dire que plus jamais vous ne pourrez consommer tel ou tel aliments ou vivre tel ou tel événement, non, mais de faire du mieux que l'on peut pour être en mesure de confronter sporadiquement nos capacités adaptatives afin d'être de plus en plus « fort » face a ces situations en dehors de votre zone de confort. Nous nous pencherons d'avantage sur l'alimentation ici, mais comprenez bien que tous sont à soigner puisque nous sommes malade lorsqu'au moins un de ces facteurs à dépassé ses limites adaptatives ! II. Que se passe t-il dans notre organisme finalement lorsque nous en sommes là ?


Globalement nous pouvons déjà remarqué que nous avons deux phases opposées et complémentaires de fonctionnement, comme finalement un système « binaire ». Si vous avez l'habitude de lire les articles de ce blog, nous savons que le cerveau reptilien (dit « de survie ») répond à une situation, une sollicitation (physique, émotionnelle, mentale) soit en faisant face, soit en s'immobilisant ou encore en fuyant. Ces trois réponses là correspondent au mode d'adaptation d'action, et se passent dans la période de veille. C'est un mode catalytique ce qui signifie que lorsque l'on veille, on puise dans nos ressources, on les consomme, et lorsque l'on consomme nos ressources il y a intrinsèquement des déchets, on produit des toxines, c'est le fonctionnement normal. Puis nous avons la période de sommeil, de méditation, de repos, de calme, durant laquelle on construit et répare nos tissus, on élimine les déchets de la veille, et on se régénère. On appelle cela la phase anabolique.

Évidemment, dans notre mode de vie actuel nous n'épuisons pas notre phase de sommeil, du moins c'est assez rare ! La plupart du temps, nous souffrons d'un épuisement du à une trop forte sollicitation des trois systèmes vus dans le premier chapitre durant la phase de veille. L'épuisement peut se manifester de nombreuses manières, la difficulté à s'adapter à la température extérieure, difficulté à réagir aux sollicitations extérieures au sein de l'environnement relationnel, difficulté à s'adapter lorsqu'il y a beaucoup de bruit, de lumière, des odeurs fortes. En soit, encore une histoire sensorielle et d'adaptation interne à ces messages externes !


Mais alors on en revient à notre question de départ de ce chapitre, que se passe t-il physiologiquement ?


Et bien dépasser nos capacités revient à ne plus avoir les moyens de pouvoir éliminer les acides du au fonctionnement de l'organisme. On a vu que le fonctionnement normal du corps en période de veille produit des déchets, des toxines, autrement dit des acides. Lorsque l'équilibre entre la production, les apports externes et l'élimination est rompu, un certain nombre de toxines acides stagnent à l'intérieur. Les acides créé alors une inflammation de plus en plus vive, à mesure d'une consommation plus ou moins répétée. Les toxines alors commencent à grignoter les intestins (l'endroit où elles commencent par stagner ) puis une fois grignoté il devient poreux et les toxines vont et viennent dans l'organisme. Certaines toxines ou protéines passent même par la veine cave et remontent directement vers la barrière encephalorachidienne. Elles la grignotent, la rend poreuse et s'infiltrent dans notre cerveau. Les pompiers de l'organisme, les anti-inflammatoires principaux, sont les minéraux! L'organisme qui tend vers la vie cherche à neutraliser les acides en surnombre et pour ce faire les toxines vont donc s'assembler aux minéraux au ph basique de notre corps. Rien de plus logique en soi !


Dans un premier temps elles vont s'associer à ceux contenus dans le bol alimentaire, puis elles vont s'associer aux minéraux qui composent la trame tissulaire (organes, vaisseaux, myéline...). Lorsqu'ils ne sont pas assez nombreux on entre en phase de déminéralisation, avec des petits feux inflammatoires à des endroits déjà trop ponctionnés. Les toxines risquent alors d'avoir un comportement corrosif au niveau de ces tissus, ce sont donc les graisses qui enfin tentent de prendre le relais.


Le foie produit alors le fameux cholestérol ! Le cholestérol que l'on dit bon ou mauvais vous savez ? En soit, il est produit pour enrober les toxines afin de créer une couche de protection entre elles et les tissus alentours ! Donc lorsqu'un individu a un excès de cholestérol c'est qu'avant tout il y a un excès de toxine, un déséquilibre entre présence de toxine et capacité éliminatoire, et épuisement des ressources. A ce moment là on rentre donc en phase d'acidose ! Elle n'est pas juste à la mode, elle est à la mode de notre vie moderne actuelle… !

On se retrouve donc avec une déminéralisation globale avec une membrane intestinale dégradée dans laquelle il y a stagnation de matière intestinale, putréfaction et porosité intestinale. Puis il existe un nerf que l'on nomme nerf vague qui relie le système nerveux entérique (intestinal) et le système nerveux central (qui finalement n'est pas plus central en terme d'importance que l'autre et qui se situe au niveau du cerveau). Ce nerf vague permet des échanges d'informations dans les deux sens. Il peut arriver que la constipation chronique conduise à un échange nerveux plus ou moins anarchique (et inversement mais c'est plus rare de nos jours). C'est à dire que les toxines qui stagnent plutôt que d'être éliminées peuvent passer par se nerf vague et commencer a dégrader à son tour la barrière encéphalorachidienne. Lorsqu'elles ont grignoté cette porte, elles viennent selon leur nature se « coller » à certains récepteurs. Pour ne parler que de deux toxines puissantes à la fois précurseur de la dégradation des trames intestinales et encéphalorachidiennes et perturbatrices du système nerveux, je vous les donne en mille … Les protéines du gluten et celles des produits laitiers la caséine !


[Ces deux protéines mal dégradées passent alors, elles-mêmes par le réseau sanguin sous forme de "caséomorphine" pour la caséine, et "gliadomorphine" pour le gluten. Et oh ! Incroyable, vous remarquez la racine étymologique de ces deux molécules? Et oui, ce sont des molécules opioïdes, des opiacées qui viennent se fixer sur les récepteurs cérébraux et agissent de la même façon que la morphine elle même! Nous retrouvons, dans le gluten, 16 molécules opioïdes ! En fonction du type de neurorécepteur sur lesquels ces molécules opioïdes viennent se fixer, les troubles seront différents: Anxiété Angoisse Dépression Troubles de la mémoire / de l'attention Hallucinations visuelles ou/et auditives Troubles neuromusculaires Autisme Schizophrénie Parkinson Alzheimer Asthme... ] Vous retrouverez cet extrait ici sur l'article complet sur le gluten.


Vous retrouverez cet extrait sur l'article sur le gluten et également la liste des « maladies neurodégénératives » en fonction des neurotransmetteurs perturbés. Bref !




Comment le résultat de tout cela se manifeste dans votre vie ?

Symptômes psychologiques / Émotionnels


* Démotivation constante par rapport au travail

* Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents

* Attitude cynique et sentiment de frustration

* Sentiment d’être incompétent

* Goût de s’isoler

* Sentiment d’échec

* Baisse de confiance en soi

* Anxiété, inquiétude et insécurité

* Difficulté à se concentrer

* Pertes de mémoire

* Difficulté d’exercer un bon jugement

* Indécision, confusion

* Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave


Symptômes physiques


*Fatigue persistante

* Parfois, des douleurs, selon les fragilités individuelles : maux de dos, douleurs musculaires, migraines, etc.

* Problèmes digestifs, ulcères d’estomac

* Sommeil perturbé

* Frilosité chronique

* Problèmes cutanés

* Perte ou gain de poids

* Infections plus fréquentes (rhume, grippe, otite, sinusite, etc.)


III. Alors comment revenir à un état de santé global normal ?

Nous avons compris lors des différents chapitres que l'état d’épuisement survient lors d'une sur sollicitation chronique de notre système adaptatif (constitué du système immunitaire, du système nerveux et du système endocrinien ). Alors aujourd'hui j'aimerais revenir sur des lois naturelles qui vont nous donner une partie de la réponse de ce paragraphe.

Connaissez-vous la loi de l'homéostasie ?



" Tout système vivant laissé à lui même, au repos, en l'absence de perturbations, revient spontanément à l'état d'équilibre".

On parle alors de repos dans toutes les sphères, repos mental, émotionnel, relationnel digestif etc ! Le but étant de ressentir toutes les formes de sollicitations qui vous sont défavorables et qui génère en vous une pression aussi minime soit elle.

Vous êtes sollicité par votre chef pour une mission de 10min en plus du reste, une part de vous reconnaît que ce n'est pas grand chose, une autre part de vous est épuisée rien qu'à l'idée de devoir s'adapter à ce changement pour lequel vous n'étiez pas préparé. Votre néo cortex, Monsieur Juge, estime que c'est largement dans vos cordes, qu'il s'agit d'une toute petite tâche supplémentaire. Votre cerveau limbique, Monsieur Émotionnel comprend que ça peut aider le groupe a mieux fonctionner, et cela lui ferait plaisir d'aider encore. Et votre cerveau reptilien lui, Monsieur Survie est en panique, il n'a plus les ressources nécessaires, mais engage ce qu'il peut comme d'habitude en sacrifiant tel ou tel matériaux, encore et encore.

Enfin, dans ce genre de situation, on a quelques tensions, mais lorsqu'on les vit de manière répétée, on peut alors ne plus en prendre conscience. Vous savez cette boule au ventre ? Cette oppression dans la cage thoracique ? Cette boule dans la gorge ou cette tension dans la nuque ? Voilà, tout cela ! Et bien nous y reviendrons !

Donc pour pouvoir profiter de l'élan de vie qui se fait autour de la loi de l'homéostasie, personne n'est plus fort que personne, il faut vraiment formuler que l'on se met en période vacances/ repos. Faire un contrat avec soi-même sur le fait qu'à chaque sollicitation, sera étudié la réponse de son organisme à l'idée de s'y adonner.

« Cette situation me rend légère et joyeuse, comme une bouffée d'oxygène ! »

Ok ! Foncez !


Si en revanche la sollicitation vous conduit à une sensation de lourdeur, d'envie de fuir, de mal aise, il est temps de refuser( d'adapter, de trouver des concessions adaptées) ! En refusant, observez ce poids s’alléger, et remerciez-vous de l'attention que vous vous êtes porté ! Observez les manifestations du soulagement dans votre corps, et profitez-en !

Vous pouvez aussi faire un contrat avec vous-même pour simplifier vos repas et donc votre digestion, vous trouver une heure plus ou moins fixe pour aller dormir (selon la saison et le soleil), vous octroyer un temps pour vous et ce qui vous garanti une joie pure ! Lâcher avec l'idée de vouloir être parfait, être le meilleur salarié, la meilleure femme de maison, la meilleure maman, le meilleur papa, le meilleur bricoleur, la meilleure cuisinière, être toujours présent lorsqu'on vous le demande pour toujours être aimé, lâcher l'idée de vivre entouré de sollicitations visuelles et auditives (tv, musique...) apprenez à apprécier le silence...

Cette fois STOP on relâche ! On sera parfait en tout lorsqu'on aura les moyens, mais pour le moment, on va juste être AU CALME. Faire des choix en conscience et non pas par obligation.




Donc maintenant que l'on est à nouveau revenu au calme, qu'on est capable en nature d'entendre les oiseaux qui chantent et les abeilles qui butinent plutôt que ce brouhaha d'obligations fracassant, maintenant que chaque pas posé en conscience l'un devant l'autre est entièrement ressenti sans résistance avec un accueil immense de gratitude, on profite donc de la loi de l'homéostasie qui indique que « Tout système vivant laissé au repos revient spontanément à un état de fonctionnement normal. »

A présent, que vous vous reposez enfin profondément, une autre question s'invite ! « A force d'être au repos, je ne vais pas devenir faible physiquement et mentalement ? »

Dites vous bien que cette période de repos n'est ni plus ni moins qu'une période ! Pas votre nouvelle façon de vivre ! Au début il vous faudra un repos total avec des temps de sieste et sommeil important puis peu à peu vos besoin seront moins vifs, et vous vous adapterez en fonction ! Comme pour tout, vous apprendrez à observer les besoins de votre corps et les respecter.

Puis un jour, vous commencerez à vous sentir un peu plus énergique et vous aurez vraiment envie de faire autre chose, vous mettre un petit défi puis deux, puis votre corps manifestera de nouvelles envies etc ! Ecoutez-vous ! Faîtes-vous plaisir, satisfaisez VOS envies. Cette période je l'appelle Temps Pour Soi. Riez pour rien et à gorge déployée, faites une séance de yoga du rire ! Le rire est le meilleur levier du système nerveux, le meilleur anti stress !!




Enfin lorsque vous serez à nouveau rempli d'énergie, renforcez vos capacités adaptatives ! Oui le but étant de sortir de l'épuisement certes, mais de prendre plaisir aussi à devenir de plus en plus capable de gérer telle ou telle situation ponctuelle. C'est à dire, par exemple, que si vous avez choisi de supprimer les céréales après avoir fait un jeûne et que vous avez maintenue cette habitude qui vous à soulager sur plusieurs domaines, et bien le but c'est que la prochaine fois que vous serez amené à en consommer, que votre système adaptatif soit en mesure de le traiter sans stress excessif, sans boutons, sans douleur abdominale, sans désordre psychologique etc... Et oui, le but ce n'est pas d'adapter notre environnement à nos faiblesses, et vivre dans une chambre blanche aseptisée, mais au contraire de nous rendre de plus en plus fort de façon à pouvoir vivre n'importe quelle « sortie de Zone de Confort» de façon ponctuelle avec une grande aisance.

J'ai parlé du cas de l'alimentation à l'instant, mais pour être plus résistant aux sollicitations extérieures et relationnelle, le mieux c'est de s'y confronter peu à peu afin de pouvoir concevoir des réponses adaptées.

Oui c'est intéressant de se rappeler que le cerveau réagit à une vitesse incroyable lors de situation nouvelle, ou hors de la zone de confort. La question qu'il se pose toujours c'est , y a t-il un danger de mort Oui ? Ou Non ? C'est un système binaire. Dès lors que l'on prend le temps d'observer les manifestations de cette peur de « mourir » dans l'absolu, de laisser aller les sensations physiques déclenchées au bout de leur onde, le cerveau limbique, Mr Émotionnel commence à se sentir enfin soulagé, et Mr Juge réalise que ce n'était pas si compliqué que ça ! Bref tout le monde là haut est satisfait, et cette même situation pourra se manifester de nouveau sans passer par la période stress !

Parlons d'une deuxième loi, la loi de l'hormèse. Ce principe biologique du vivant dit qu'


« un organisme vivant soumis à un stress à un élément toxique à faible dose, ne voit pas son fonctionnement détérioré mais amélioré ».

En soi, ce qui ne dépasse pas ta capacité adaptative te renforce. Un effet bénéfique ou un renforcement résulte de l'exposition à une dose adaptée, frôlant les limites des capacités adaptatives de l'organisme en question. C'est tout à fait personnel !


 « Pour toute substance, de faibles doses stimulent, des doses modérées inhibent, des doses trop fortes tuent. » Arndt-Schulz.


Globalement, l'hormèse c'est un peu la loi qui suit celle de l'homéostasie, la loi qui renforce après le repos !

L'hormèse peut se faire au niveau de l'alimentation par le jeûne, la restriction alimentaire (ça sera le prochain article, patience:) ) Chaque fois que ces périodes se répètent, les fonctions de l'organisme sont décuplées ! Bien sûr au départ, on y va doucement ! Lorsque l'on est épuisé, commencer par une journée de jeûne c'est idéal, puis plus tard, un peu plus etc...

L'hormèse peut également s'appliquer au niveau de la température ! L'exposition au froid va amener à une production de chaleur et d'hormones grâce à une excellente vascularisation de l'ensemble de l'organisme. De la même façon, l'objectif est d'apprendre à vous connaître à l'instant présent et vous respecter, ainsi on frôlent les limites sans les dépasser et demain on réajuste !



Vous êtes prêt à DECUPLER VOTRE CAPACITE D ADAPTATION !!!


Alors récapitulons les étapes entre l'épuisement et le renforcement !


1. Prendre conscience de ce que l'on a mis en place comme comportement dans chaque domaine et revoir ce qui nous semble épuisant.

2. Se mettre profondément au repos ( restriction alimentaire, sommeil)

3. Stimuler ses capacités adaptatives (jeûne, exposition au froid, exposition ponctuel à un élément stress)




Si cet article vous a plu, partagez-le, il plaira peut-être à d'autres ! :)


NatuRoxane | Roxane Jésu Naturopathe







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